Profil de pro avec Mario: Daniel Talbot
PROFIL DE PRO AVEC MARIO:
Daniel Talbot ou… la passion de l’enseignement n’a pas d’âge
S'il y en a un à qui le slogan «le golf, sport d'une vie!» colle à sa réalité, c'est bien Daniel Talbot.
Mario Brisebois Au 19e.ca
Collaboration spéciale
À l'approche de ses 70 ans qu'il célébrera en mai, pas question de retraite.
Comme même le prestige d'une double intronisation en 2021 aux Panthéons du golf et du sport au Québec ne paye pas l'épicerie et les autres factures, il confirme qu’il poursuivra encore son enseignement.
« En cette période d’inflation, tout coûte plus cher pour tout le monde», dit-il voulant retarder de piger dans le « vieux gagné » pour qu’il en reste.
L’autre très grande vérité est que Talbot aime transmettre ses connaissances aux amateurs, cela été comme hiver comme en ce moment au centre Golf IN, à Brossard. Il est également apprécié du public.
« Ce sont quand même environ 536 heures de cours individuels ou de groupe que j'ai données en trois mois l’été dernier », précise le prof aux centres de Saint-Hubert et au Village Olympique.
Puisque que vous allez poser la délicate question, la réponse est oui, au sujet de la supervision de son cancer de la peau au visage qui va bien ou du moins mieux, tel qu'il le confirme.
En passant, il a cependant un doigt fracturé suite à une chute, ce qui représente un bien moindre souci. La preuve est qu'il a quand même joué au golf et aussi au... hockey.
Bien apprendre… surtout
Parle parle, jase, jase, Daniel Talbot estime que l'enseignement est un incontournable, et ce n'est pas ici une publicité gratuite pour ses affaires qui vont plus que rondement comme plutôt un message à son sport.
Il raconte voir encore des gens qui arrivent aux cours avec des équipements de 3000$ pour apprendre la technique.
« Que voulez-vous! Les gens sont habitués à payer le gros prix pour tout avoir à l'instant. Cela n'est est pas un automatisme pour immédiatement bien jouer », révèle-t-il concernant une réalité.
Il y a dans ce propos un avertissement à la fois pour les amateurs et l'industrie.
« Le golf a définitivement profité de la pandémie, mais attention... Les cours sont importants. Les gens doivent avoir la bonne information pour ne pas plafonner. On sait comment ça fonctionne. C'est simple. Moins on joue bien, moins on veut jouer. Là est le défi du golf pour la suite», termine Daniel Talbot.
Le progrès…
Ces récentes années, les centres de golf à l’intérieur ont accru l’installation des simulateurs électroniques et il y a une raison à cette popularité.
« La technologie s’est beaucoup améliorée », admet Daniel Talbot.
Suggestions des Fêtes
Vous êtes en panne d'idées pour un cadeau alors que Noël arrive vite? Pourquoi pas alors offrir un cours en compagnie de Daniel, votre invité cette semaine ou un professionnel certifié de la PGA du Québec de votre ville?